Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
  
 
 
 
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Prier avec saint François d'Assise

L'ŒUVRE ÉCRITE DU PÈRE MARIE-ANTOINE RÉÉDITÉE


"Quand ma bouche ne pourra plus parler, que ceci parle encore"
  Editions du Pech


PRIER AVEC SAINT FRANÇOIS D'ASSISE
Neuvaine

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Laissons le P. Marie-Antoine présenter lui-même saint François, ce Père bien-aimé qui conduisit toute sa vie et qui l’appela, un certain samedi du mois de mai 1852, alors qu’il était vicaire à Saint-Gaudens depuis deux ans. « Comme d'habitude, je faisais mon pèlerinage du Bout-du-Puy pour y visiter la bonne Mère et y confesser les deux ermites qui gardaient son sanctuaire. Je faisais comme de coutume le chemin de la croix dont les stations sont perchées au flanc de la montagne. À la neuvième station, j'entends tout à coup comme une voix qui me parle à l'âme, mais une voix bien intelligible : - Tu seras Capucin. Ce fut comme un coup violent porté au cœur » :

« Saint François, le premier saint de ce nom, naquit en 1182, à Assise, dans l’Ombrie. Fils d’un riche négociant, il était le roi de la jeunesse et l’idole de sa ville natale, lorsque la voix du Christ, devant l’image duquel il priait, se fit entendre, impérieuse, à son oreille et à son âme : « Va et soutiens ma maison qui chancelle ».

Peu après, le jeune homme renonçait aux biens, aux plaisirs, aux honneurs, pour s’engager dans une vie toute d’humilité et de pauvreté. Avec une simplicité non moins admirable que sa constance, il entreprit de présenter, dans ses paroles et dans ses actes, à une société qui se mourait, l’idéal achevé de la perfection chrétienne. Il embrassa la folie de la croix de Jésus, qu’il considérait comme la sagesse absolue.

« Avec l’amour de la croix, une véhémente charité s’était emparée du cœur de François et le portait vivement à étendre les conquêtes de l’Évangile. Cette charité embrassait tous les hommes. Les plus pauvres pourtant et les disgraciés étaient ses préférés, ceux que le monde évite ou dont il se détourne avec dégoût. Aussi a-t-il bien mérité de cette fraternité par laquelle Jésus, en la restaurant et en la perfectionnant, a fait de tout le genre humain une seule famille, sous l’autorité du Dieu unique, Père commun de tous.

François était tout absorbé dans une contemplation ardente des souffrances du Christ, et il s’efforçait de les faire passer en lui et de boire en quelque sorte l’amère intensité de ces douleurs. Soudain, se présente à lui un ange descendu du ciel. Une vertu mystérieuse rayonne de l’apparition, et François sent ses pieds et ses mains comme percés de clous, et son côté comme traversé par une lance aiguë. À partir de ce moment, son âme fut embrasée d’une immense charité. Et, jusqu’à la fin de sa vie, son corps porta l’empreinte vive et profonde des plaies de Jésus-Christ.

Toute sa science fut son immense amour pour Dieu, pour Marie Mère de Dieu, pour les âmes rachetées du sang d’un Dieu, et pour la sainte pauvreté. Aussi, Notre-Seigneur a-t-il voulu récompenser cet amour en accordant à saint François trois faveurs qui lui sont particulières et qui le distinguent entre tous les saints.

La première, c’est cette grande et miraculeuse Indulgence dite de la Portioncule, accordée par Jésus lui-même à saint François en récompense de son zèle pour la conversion des pécheurs et le salut des âmes.

La seconde, ce sont les sacrés stigmates que saint François a reçus sur les Monts Alverne, deux ans avant sa mort.

La troisième, c’est de fonder trois Ordres, celui des Frères-Mineurs - Conventuels, Observantins et Capucins -, celui de sainte Claire et celui du Tiers-Ordre. »

Méditations, prières, invocations que lui a inspirées saint François d’Assise -certaines sont de ce dernier- forment le contenu de cette belle neuvaine rafraîchissante de pureté et d’amour, tout droit sortie de l’Évangile, comme c’est toujours le cas avec le capucin Marie-Antoine de Lavaur.

                                                                                       

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