Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
  
 
 
 
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d. Père Marie-Antoine: les Combats d'une vie (200 pages)

 
UNE NOUVELLE BIOGRAPHIE
PÈRE MARIE-ANTOINE DE LAVAUR  LES COMBATS D'UNE VIE
par Jean-Marcel Rossini, capucin


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Savez-vous que le Père Marie-Antoine a fait l’objet de nombreuses biographies, non seulement après sa mort, mais un peu à toutes les époques ? Le plus prolixe, un énorme travail et beaucoup de talent, le capucin Ernest-Marie de Beaulieu, son contemporain (1860-1936), avec six biographies de 680 à 34 pages, fourmillant de détails. Le plus «intimiste» son neveu Joseph Périlié, dès l’année de la mort du Père, 240 pages. Quelques étrangers aussi s’y sont risqués. En allemand : Bruno Gossens à Francfort (en 1951, 80 pages), et Otto Kamshoff à Aussig, dont nous avons perdu toute trace. En anglais Helen Clergue à Londres en 1931 (72 p.). Puis Marguerite Dufaur, « le Routier du Seigneur », en 254 pages préfacé par le cardinal Saliège, 1954.  Sans oublier un « Saint de Toulouse » en vers de Jean Vézère, couronné par l’Académie des Jeux Floraux en 1913, et une pièce de théâtre d’Armand Praviel, écrit et joué en 1926, publié en 1935 et que nous avons réédité en 2018.

Mais ces livres sont à peu près introuvables. Aussi, Jacqueline Baylé a ouvert l’ère des biographies modernes avec le « Saint de Toulouse s’en est allé » en 2006, 638 pages, qui fait toujours l’objet de rééditions, et la biographie en images de Bernadette Bourbon, « Au-delà des mots », en 2010, 168 p., disponible aussi.

Voici, aujourd’hui, la biographie que l’on attendait, un Père Marie-Antoine bien campé, en 200 pages. On y retrouve le langage limpide de son auteur, le capucin Jean-Marcel Rossini, chapelain du Sanctuaire, gardien de la fraternité de Lourdes.

Il est déjà l’auteur de « L’Apôtre de Lourdes », et, avec Jacqueline Baylé, de « Père Marie-Antoine, un pionnier de la nouvelle évangélisation », paru au début de cette année 2019. L’intention aujourd’hui est d’offrir du missionnaire une biographie achevée, résolument conduite à l’essentiel. Le pari est tenu.

« Les combats d’une vie », pouvait-on trouver un meilleur titre ? Le Père Marie-Antoine est l’homme de tous les combats auxquels l’a entraîné sa foi, solide, aussi concrète, pratique, qu’elle est surnaturelle, un don de Dieu qui divinise l’homme. Ses  combats, il les mène, pour la gloire de Dieu, contre le mal sous toutes ses formes. Et la gloire de Dieu, l’amour de Dieu, chez lui, ne sont pas de vains mots.

Combats spirituels à Lourdes, dans ses missions, « conquérir des âmes ».

Combat contre la misère, le combat de toute son existence.

Combat contre lui-même, pour se libérer de ce qui entrave la vie d’un homme, jusqu’à l’humilité la plus profonde, jusqu’à l’abandon de tout respect humain.

Le Pape, les combats du Pape et de l’Église, sont ses combats. Aussi se lance-t-il derrière Léon XIII, dans une doctrine sociale de l’amour, qui s’exprime face au socialisme de la lutte des classes.

Jusqu’au combat dont il se serait bien passé, nimbé d’une immense tristesse que lui donne son amour viscéral pour la France, contre un anticléricalisme qui ira jusqu’à se fondre dans une sorte de haine de Dieu.

Laissons au Fr. Jean-Marcel Rossini, le mot de la fin :

« Pendant près de cinquante ans, le missionnaire capucin, l'apôtre du Midi, infatigable, a toujours été mobilisé pour conquérir les âmes. Fidèle à saint François et puisant son souffle dans le plus pur esprit séraphique, il a terminé sa course dans une pauvreté extrême et la froide solitude de son couvent duquel personne n'avait eu le courage de le chasser. Ses obsèques ont été, comme l'écrit un journaliste de l'époque, « un hommage rendu par tout un peuple à la dépouille d’un homme dont l’unique mérite est d’avoir gardé, d’une manière transcendante, la foi du serment monastique. C’est parce qu’il fut pauvre, parce qu’il fut humble, parce qu’il pratiqua les vertus exquises des saints, que le Père Marie-Antoine, déjà légendaire lui-même, emportait hier avec lui cette population dans les régions de l’au-delà. C’est parce qu’il n’était rien aux yeux du monde, c’est parce qu’il compta pour négligeables toutes les choses humaines qu’il s’est, hier, révélé si puissant.

Et alors, y a-t-il donc encore un idéal ? Oui, il y a encore un idéal, et le peuple en est affamé. Grande leçon pour notre siècle que ce triomphe du plus pauvre et du plus humble des Capucins, et grand sujet d’espérance ! »

 

200 pages. Prix public : 12,50 €.

En vente dans les librairies 

Par correspondance à l’APMA (3 € de port pour 1 ex. 4 € pour 2 ex.et plus)

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