Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
  
 
 
 
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Nov.-déc. 2019: Toulouse honore le P. Marie-Antoine

"Le Saint de Toulouse"
NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2019
TOULOUSE HONORE LE PÈRE MARIE-ANTOINE
DANS LES JARDINS AMÉNAGÉS ET LA BASILIQUE SAINT-SERNIN
             
 
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L'EXPOSITION DU CENTENAIRE ACTUALISÉE A ÉTÉ PRÉSENTÉE À LA BASILIQUE SAINT-SERNIN
DU 22 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE 2019.

Elle était  inaugurée le 28 novembre à 14h.30 par le Maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, l'Archevêque de Toulouse Mgr Robert Le Gall, le Provincial des Capucins de France, Fr Éric Bidot, le Curé de Saint-Sernin P. Vincent Gallois, le représentant de la famille du P. Marie-Antoine Thierry Sabin, la présidente de l'APMA Jacqueline Baylé

Un accueil était organisé tout au long de la journée durant toute l'exposition.

L'ALLOCATION DU FR. ÉRIC BIDOT

Alle769ePMA-inaug.jpg Arrivant à Toulouse le 25 avril 1857, c’est ici, à la basilique Saint Sernin, que le nouveau frère mineur capucin, Marie-Antoine de Lavaur, auparavant prêtre de ce diocèse, vint prier et confier sa mission nouvelle. Il y pria la Vierge Marie, Notre Dame de Bonne Nouvelle, et saint Saturnin, premier évêque de Toulouse, martyre en 250.

Merci, Mesdames, Messieurs, Monsieur le Préfet, Monsieur le Maire de Toulouse, Madame la Présidente de région, madame la maire de ce quartier, d’honorer notre illustre frère en offrant aux habitants de votre ville ces divers signes que nous dévoilons aujourd’hui : le nom donné à l’allée, le buste de cet homme de Dieu, les yeux bien ouverts et l’allure décidée qu’on lui connaît, ainsi que la Croix de mission, symbole de tant de missions prêchées dans toute la région et au-delà. En lien avec ces missions, le cardinal Saliège, archevêque de Toulouse en 1928, n’hésitait pas à dire que le Père Marie-Antoine  « était comme les apôtres, il ne doutait de rien ».

Inaug-expo-StSernin.jpgAdossé au parvis Jean-Paul II, nous avons, évoqués ici, le souvenir de deux géants de la foi en Dieu et qui, au nom de cette foi, ont été des prédicateurs mobiles et enthousiastes, autant que des serviteurs de leurs contemporains assoiffés de liberté et mendiants de voir leurs dignités reconnues. Nous pensons au Père Marie-Antoine si proches des personnes en difficultés dans ces rues de Toulouse et au couvent de la Côte Pavée. Et son premier biographe écrira : « c’est son amour des pauvres, plus encore que ses prédictions, qui l’ont rendu populaire ».

Merci aux artistes et services techniques de la ville pour ces belles réalisations. Merci à l’Association Pour la mémoire du Père Marie-Antoine (APMA) pour sa fidélité à faire connaître cet illustre frère Capucin. Et merci à tous les Toulousains qui accueilleront ce frère aîné comme l’un des leurs, lui qui ne les oublie pas.

 

                                                                                                ♦ 

Merveilleusement réaménagée, devenue un bel écrin aux multiples facettes
pour la Basilique romane inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO

Le  11  décembre 2019
        INAUGURATIONS DE LA PLACE SAINT-SERNIN
DE SES JARDINS
DU PARVIS SAINT-JEAN-PAUL II
DE L'ALLÉE ET DU BUSTE DU PÈRE MARIE-ANTOINE
DE LA CROIX DE MISSION RESTAURÉE
MISE EN LUMIÈRE DE LA BASILIQUE

Le buste du P. Marie-Antoine dans les jardins de  Saint-Sernin
Le Veilleur de saint Saturnin martyr, premier évêque de Toulouse

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           Pourquoi l’Allée du P. Marie-Antoine autour de Saint-Sernin                                 Le Père Marie-Antoine aujourd'hui

 

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Pourquoi Toulouse et son maire Jean-Luc Moudenc

honorent le P. Marie-Antoine

 

Le P. Marie-Antoine fut un des hommes les plus populaires, les plus aimés, des Toulousains parce qu’il fut l’ami et le protecteur des pauvres et des malheureux.

Le Bulletin municipal de la Municipalité toulousaine socialiste, en novembre 1935, lors de l’exhumation de son corps intact en vue de sa béatification, et sa translation au couvent de la Côte-Pavée qu’il avait fondé, aujourd’hui couvent des Carmes où il repose dans la chapelle, lui consacra 16 pages dans sa rubrique « Les Hommes Illustres de Toulouse », p. 883 à 898. Un tiré-à-part compléta le tirage du Bulletin municipal,  il avait pour titre: « Le plus grand moine du siècle ».

Ses obsèques. On évalue à 50 à 60 000 la foule qui se pressait à ses obsèques en 1907. La place de la cathédrale Saint-Étienne où était donnée l’absoute, était « noire de monde ». Le cortège avait peine à se frayer un passage. La cathédrale était archibondée. Seuls le clergé, les volontaires qui portaient et accompagnaient le cercueil, et la famille, ont pu pénétrer à l’intérieur.  (P. Ernest-Marie de Beaulieu, 1908 p. 673) Le service funèbre était terminé quand les derniers rangs du cortège arrivaient à peine sur la place » (L’Express du 9 février 1907).

Il est évidemment difficile d’évaluer le nombre de ceux qui étaient dans le cortège et ceux qui le regardaient passer, serrés sur les trottoirs et les places tout au long du parcours, qui fait près de 3 km., du couvent à la cathédrale, de la cathédrale au cimetière de Terre-Cabade.

Il nous reste à nous en tenir aux chiffres de ceux qui étaient présents.

Son neveu, l’abbé Joseph Périlié, généralement plutôt modéré dans ses propos, écrit dans sa « Vie populaire du P. Marie-Antoine », paru l’année même de la mort du Père, p. 237 : « On a évalué à cinquante mille le nombre de personnes qui ont fait cette splendide manifestation. »

Son biographe, le P. Ernest-Marie de Beaulieu, donne le même chiffre dans toutes ses éditions, depuis 1908 p. 672 « À combien peut-on évaluer cette foule ? À quarante, à cinquante mille personnes ? Il y a des foules qui ne se dénombrent pas. Celle-ci échappe à toute évaluation. C’est tout le peuple de Toulouse… », jusqu’à une petite édition posthume en 1946 p. 43 : « Cinquante mille personne étaient présentes… »

Les journaux de l’époque en rajouteraient plutôt :

            -Le Correspondant, journal national, sous la plume d’un journaliste-écrivain très connu, Maurice Talmeyr, en titrant en 1911 « La nouvelle légende dorée » : « Le jour de ses obsèques, plus de cinquante mille cœurs battaient de tristesse et de douleur sur la longue route du faubourg suivie par son cercueil. »

            -L’Express, au lendemain des obsèques, sous la plume de son rédacteur-en-chef, Julien de Lagonde : « Cinquante ou soixante mille personnes ont stationné sur les trottoirs, voulant assister au passage du convoi. »

Convoi que « La semaine religieuse d’Albi », dans son premier numéro qui suit, évalue à lui seul ainsi : «Des volontaires ont porté le cercueil sur leurs épaules jusqu’au cimetière. Le cortège était formé par quatre ou cinq mille personnes, qui défilaient silencieusement entre une double haie d’assistants qui n’étaient pas là seulement en curieux mais en admirateurs du pauvre moine que l’on vénère déjà comme un saint. » 

                                                                                                                                                         Le récit de ses obsèques: se reporter à: .../...



L'Exposition du Centenaire réactualisée

 

L’exposition se compose de 18 panneaux de 80 cm de large sur 2 m. de haut. Elle relate par le texte et des photographies d’époque, la vie du missionnaire, ses missions à travers toute la France, son action, son enseignement, son œuvre écrite qui est abondante. Le dernier panneau, « P. Marie-Antoine, la mission continue », ou « le P. Marie-Antoine aujourd’hui » illustre cette phrase qu’il a prononcée avant sa mort : « Jusqu’à la fin des temps je veillerai sur mon beau pays de France ».

Itinérante, l’exposition a parcouru en 2007, l’année du centenaire de la mort du P. Marie-Antoine, plus de 25 000 km, sur les pas du missionnaire capucin, présentée dans cinquante lieux symbolisant ses cinquante ans de missions, de la Basilique de Blois ou de la cathédrale de Poitiers, du Musée-Trésor des Sanctuaires de Lourdes, au Sanctuaire de N.D. du Laus, en passant par Rocamadour, la cathédrale de Narbonne, de Toulon, ou Notre-Dame de la Garde à Marseille.

Elle continue de  circuler à la demande, jusqu’à Bastia en Corse où elle a connu en 2015 un de ses plus beaux, de ses plus émouvants succès.

 

Pour connaître son parcours et les rencontres qu'elle suscite: .../...


Pour en savoir plus sur le P. Marie-Antoine et Saint-Sernin


http://www.basilique-saint-sernin.fr/


Pour en savoir plus sur les Capucins

Les Capucins de France : http://www.freres-capucins.fr

Les Capucins à Toulouse:

            1. Les Capucins après la Révolution : .../...

            2. Naissance de la Province de Toulouse : une longue tradition franciscaine : .../...

            3. La fondation du couvent de Toulouse par le P. Marie-Antoine : .../...

            4. La province de France divisée en trois en 1870 : .../...

 

Pour en savoir plus sur l'APMA

1. Le Bureau : .../...
2. Les buts de l'Association: .../...
3. Avec quels moyens? .../...
4. L'œcuménisme de la prière .../...

 

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