La préparation à la Première Communion
Le Père Marie-Antoine missionnaire des enfants
La préparation à la Première Communion1
Quand le Père Marie-Antoine préparait les enfants à la première communion, il avait une méthode toute spéciale pour les amener à la contrition.
"Il faut les faire pleurer, disait-il. Un enfant qui ne sait pleurer ses péchés ne peut pas faire une bonne première communion."
Il les prenait alors à part, généralement à la sacristie, et leur expliquait ce qu'est la contrition.
1. "Voix de l'Exil" des Frères Mineurs Capucins de la Province de Toulouse réfugiés près de Burgos. Août 1908.
"Il faut les faire pleurer, disait-il. Un enfant qui ne sait pleurer ses péchés ne peut pas faire une bonne première communion."
Il les prenait alors à part, généralement à la sacristie, et leur expliquait ce qu'est la contrition.
Puis il se mettait à genoux pour faire avec eux cet acte de douleur.
Prenant son crucifix en mains, il le baisait avec effusion et répandait son âme en paroles brûlantes de regret et d'amour. Les larmes venaient à ses paupières et les sanglots entrecoupaient sa voix. Comme il parlait au nom des enfants, ceux-ci se sentaient profondément émus et pleuraient à leur tour à chaudes larmes.
"Venez, mes enfants, venez devant Jésus au Tabernacle, lui demander pardon."
Et on voyait sortir de la sacristie petits garçons et fillettes, s'essuyant les yeux et étouffant les sanglots, pour renouveler devant l'autel cet acte de douleur...
Prenant son crucifix en mains, il le baisait avec effusion et répandait son âme en paroles brûlantes de regret et d'amour. Les larmes venaient à ses paupières et les sanglots entrecoupaient sa voix. Comme il parlait au nom des enfants, ceux-ci se sentaient profondément émus et pleuraient à leur tour à chaudes larmes.
"Venez, mes enfants, venez devant Jésus au Tabernacle, lui demander pardon."
Et on voyait sortir de la sacristie petits garçons et fillettes, s'essuyant les yeux et étouffant les sanglots, pour renouveler devant l'autel cet acte de douleur...
1. "Voix de l'Exil" des Frères Mineurs Capucins de la Province de Toulouse réfugiés près de Burgos. Août 1908.
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