Poèmes et prières
LE PÈRE MARIE-ANTOINE VU PAR LES ARTISTES
Les poètes
Coup de chapeau d'abordà tous les photographes
professionnels et amateurs
qui ont su révéler
l'étincelle d'un regard
la douceur d'un sourire
et de l'amour
toujours
eyyyyy
Prière au Père Marie-Antoine
par Christian Zanella (juin 2008)

Père Marie-Antoine qui toute votre vie
avez loué Dieu et sa Sainte Mère,
donnez-nous la joie de les louer avec vous.
Vous qui avez servi la Vierge Immaculée,
apprenez-nous à l'aimer comme vous l'avez aimée.
Vous qui sur les routes, avez enseigné aux pauvres
pécheurs le chemin du ciel,
montrez-nous ce chemin.
Père Marie-Antoine, vous avez été le défenseur de la foi,
donnez-nous des prêtres qui aiment Jésus et Le suivent.
Père Marie-Antoine,
gardez-nous auprès de Jésus et de Marie,
guidez-nous vers Dieu le Père.
Père Marie-Antoine,
exaucez nos prières, priez pour nous,
protégez-nous. Amen.
Cantique en mémoire du P. Marie-Antoine
A chanter sur l'air: "Nous voulons Dieu".
par Suzanne Azaïs de Vergeron (1948)

1° couplet
Nous venons en foule pieuse A Viviers pour commémorer, L'érection si miraculeuse, De la Vierge du grand clocher. Refrain
Sur son clocher, sereine,
La Vierge resplendit, L'aube dore son front de Reine Et son doux regard nous sourit. 2° couplet Marchant dans sa robe de moine, A la tête des paroissiens, Le bon Père Marie-Antoine Obtint le miracle divin. 3° couplet La statue était trop pesante, Les attelages épuisés, Comment gravir la forte pente, Au sommet comment arriver? 4° couplet Dételez ces bœufs inutiles ordonne le père inspiré, jeunes gens, rendez-vous utiles, tous au char, poussez et priez. |
5° couplet
Prodige au chrétien, seul croyable, |
Au Père Marie-Antoine
Par Sœur Marie-Luce (Février 1930)
J’ai connu vos regards pleins d’extrême douceur
Pour tous les fronts d’enfants, Père Marie-Antoine !
Vous m’appeliez alors votre « Petite Sœur ».
Grand frère vénérable, ô séraphin moine.
Sans évangéliser Turquie ou Macédoine,
Vous étiez de nos temps le grand convertisseur.
La France avait en vous un ardent défenseur,
De la foi des aïeux son meilleur partisan.
Votre âme de soldat aimait à se donner
A Lourdes, à Toulouse on la vit rayonner.
Prophète et thaumaturge aux vertus héroïques
La foule pressentant d’éternels desseins,
En vous prêtant déjà l’auréole des saints,
Lacérait votre bure à titre de relique.
Poème pour son Jubilé
par le P. Chrysostome, capucin (2 décembre 1900)
Vous le connaissez bien, l'accent de cette voix,
Lieux bénis qui l'avez entendu mille fois,
Cuges, Quézac, Livron, Verdelais, La Salette,
Toulouse, Montpellier, Aix, et Marseille, et Sète,
Pics de la Sainte-Baume et de Roc-Amadour,
Provence qui croyais entendre un troubadour,
France, en un mot, qui vois constamment ce grand moine,
Allant fonder partout l'Œuvre de Saint-Antoine.
Tu peux dire son nom, grotte de Bethléem,
Où sa voix retentit comme à Jérusalem,
Et toi, Rome, où naguère il est venu voir Pierre,
Et toi, ville d'Assise où, couché sur la pierre,
Il baisait tendrement le tombeau de François
Et semblait écouter les échos d'autrefois.
Venez, vous qu'il nourrit d'un pain de Providence,
Cœurs désolés qu'il fit renaître à l'espérance,
Affligés qu'il a su consoler et charmer,
Défaillants, demi-morts, qu'il a su ranimer,
Et vous, les convertis, pécheurs de toutes sortes,
Dont il ressuscita pour Dieu les âmes mortes,
Et vous, orphelinats, hospices et couvents
Qu'il a peuplés cent fois des cœurs les plus fervents,
Chantez, aux noces d'or de cet illustre moine:
Vivez! Vivez toujours, Père Marie-Antoine.
Sur le vaisseau en route vers Jérusalem
par le Comte de Coupigny (juin 1882)
Oh ! Vaillant franciscain, que ta voix était belle,
Quand tu nous parlais de la croix !
C’était comme un élan de trompette immortelle
Qui semblait vibrer dans ta voix.
Lorsque tu nous disais de Jésus du Calvaire
Et les combats et les douleurs,
De nos chants tout émus s’élançait la prière,
Et l’amour était dans nos cœurs.
Te souvient-il encore, lorsque ta voix vibrante
Entonnait le cantique saint,
Faisant un noble appel à notre âme bouillante,
Mettait l’épée en notre main ?
Oh ! Vaillant franciscain, le souffle de ton âme
Passait dans nos cœurs pleins d’amour.
Tu vécus avec nous, et notre âme s’enflamme
Aux accents entendus un jour !
Va porter au Midi ta parole puissante,
Appelle le peuple vers Lui.
Chante toujours sa croix de ta voix éclatante,
Sa croix qu’on méprise aujourd’hui.
Mais, souviens-toi parfois, dans la lutte terrible
Que tu vas livrer à Satan,
Souviens-toi bien de ceux qu’une main invisible
Unit un jour à ton élan.
Souviens-toi de nous tous près du Dieu tutélaire,
De ceux que sut charmer ta voix.
Ils se souviennent, eux, de leur excellent Père,
Qui parlait si bien de la croix !
L'hommage des habitants de Ceignac (près de Rodez)
au fils de saint François pour le couronnement de Notre-Dame de Ceignac
Avec sa croix, avec son saint Rosaire,
un pauvre moine est venu les pieds nus.
Il nous a dit: "Ah! portez votre Mère,
Fils de Ceignac!" Et nous sommes venus.
Le compliment des habitants d'Auriac-sur-Vendinelle
à leurs missionnaires capucins le P. Marie-Antoine et le P. Fulgence (décembre 1862)1
REFRAIN |
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Bibo lès paourès Capucins qu'an toutés faït bot dé misèro per nous fa lusila lumière què mèno al cel lès pélèrins. Abets quittat l'oustal qué bous dounet le joun uno maire, uno sor, un paire que bous plouro, junès gents débonats ès arribado l'houro oun per bostro bertut coumandats al démoun. Mes présats las hounous, le fasté, la richesso coumo dé pèlerins errants sur un cami; bostro capo burèlo, uno cordo dè li, aqui bostrè blasoun aqui bostro noublesso! La béouso al prep de bous se calmo et se counsolo, l'orphélin délaisset rétrobo un protectou; la fillo què sè perd soun respect, soun hounou et l'indigent tabes la part dé bostro obolo! Adissiats, chers amis, Dious bous fasquè counpagno! nostrè cor es barrat, aben la larmo à lel; bous farran pla la ma, bous tiran lé capel. Millo cops adissias! Dious bous fasquè counpagno! |
Vivent les pauvres Capucins qui tous ont fait vœux de misère pour faire luire la lumière qui mène au ciel les pèlerins. Vous avez quitté la maison qui vous donna le jour, une mère, une sœur, un père qui vous pleure; jeunes gens dévoués, elle est arrivée l'heure où par votre pouvoir vous commandez au démon! Vous méprisez les honneurs, le faste, la richesse comme les chemineaux errants sur les routes. Votre robe de bure, votre corde de lin, voilà votre blason, voilà votre noblesse. La veuve, près de vous, s'apaise et se console, l'orphelin délaissé retrouve un protecteur; la fille qui se perd son respect, son honneur, et l'indigent aussi, la part de votre obole. Adieu, chers amis, Dieu vous accompagne! Notre cœur est serré, nous avons la larme à l'œil, nous vous serrons la main, vous tirons le chapeau. Mille fois adieu. Oui, Dieu soit avec vous! |
Impossible de vous peindre l'élan, le bonheur de ces populations.
Le bon Père Fulgence, qui assistait pour la première fois à une mission
(Lettres du P. Marie-Antoine à sa famille.)
Prière au Père Marie-Antoine
par Marie-Simone et Christine (septembre 2011)
