5. La reconquête de la chapelle de N.D. de la Braconne en Charente

D'UNE CHAPELLE CHARENTAISE
26 mai 1907 - 26 avril 2009
Trois dates résument l'histoire de la chapelle de Notre-Dame de la Braconne:
-26 mai 1907: Monseigneur l'évêque d'Angoulême consacre l'autel de la chapelle sous le vocable de Notre-Dame de la Braconne dans la commune de Brie, entre Angoulême et Confolens, une région où le P. Marie-Antoine mena une grande mission. A la même date, presque jour pour jour, la chapelle et le couvent de Toulouse étaient saisis par le séquestre pour être vendus à l'encan... après la mort du Père le 8 février 1907.
Le site choisi pour la construction de la chapelle est remarquable: à l'entrée du village des Frauds, un des rares lieux qui permet d'embrasser d'un seul regard toute l'étendue de la forêt de la Braconne qui se trouve à ses pieds.
Cette chapelle, une demande des habitants des hameaux des Rassat et des Frauds qui sont à plus de cinq kilomètres de la première église. Et aussi des officiers et des soldats de l'important camp militaire voisin qui compte un champ de tir fameux appelé Polygone.
Parmi les messes qu'on y célèbrait, quatre le sont pour les militaires vivants et défunts, quatre pour les bienfaiteurs de la chapelle, une pour les souscripteurs et une autre en l'honneur de saint Hubert au moment de l'ouverture de la chasse à courre. C'est cette dernière messe qui a laissé le plus de souvenir dans la mémoire collective. Devant la porte de la chapelle les chiens du chenil du logis des Frauds tout proche étaient alignés en arc de cercle pour recevoir la bénédiction du prêtre ainsi que tout l'équipage à l'issue de la messe solennelle de saint Hubert avant de partir à courre. Durant la Grande Guerre, le curé y célèbre encore la messe une fois par semaine. En 1942, la chapelle sert surtout de salle de catéchisme. Cependant, quand le diocèse d'Angoulême rachète la chapelle à son propriétaire, un aumônier militaire est toujours nommé au camp militaire et des messes sont toujours célébrées. Mais le chemin qui rase la chapelle est devenue une route goudronnée, de nombreuses voitures y passent, la chapelle est dangereuse pour les fidèles, les militaires construisent leur propre chapelle dans l'enceinte du camp.
-Années 1980: Un lotissement est construit autour de la chapelle, qui est vendue par l'évêché au propriétaire d'une des maisons voisines. C'est à cette époque que la chapelle est vidée de tous ses ornements: bancs, maître-autel, chemin de croix, statues...
-Fin 2008: La chapelle désaffectée est à nouveau vendue... à un ami du P. Marie-Antoine, Jean-Luc. Laissons-lui maintenant la parole.
ET PAR LE PERE MARIE-ANTOINE
D'abord, et très simplement, lui offrir une nouvelle couverture, une nouvelle porte en récupérant les belles ferrures, mettre des carreaux aux fenêtres et refaire un faux plafond en planches. L'intérieur n'a aucun ornement. Mais l'ancien propriétaire m'a laissé - immense joie- la statue de Notre-Dame, une statue en plâtre de Notre-Dame de Lourdes grandeur nature. En cette année 2008, année du 150° anniversaire des apparitions, je crois que c'est un signe de Notre Mère du Ciel qui me donne de toute évidence son accord et un allié de poids: le P. Marie-Antoine.
J'ai acheté l'année dernière un tabernacle en bois chez un brocanteur, un élève des Beaux-Arts de Bordeaux a fait du bois un superbe marbre en trompe-l'œil. La chapelle est aujourd'hui hors d'eau et, sauf cataclysme, elle n'est plus en péril. C'est bien ce qu'a observé la population locale. "Nous organisons le 26 avril 2009 une grande journée du patrimoine, me dit-on. On pourrait mettre la chapelle dans le programme? " C'est décidé, ce sera une journée "portes ouvertes" pour Notre-Dame de la Braconne assortie d'une exposition de cartes postales anciennes.
Le grand jour approche. J'ai préparé un petit autel avec du contreplaqué recouvert d'un tissu. L'autel est apporté le 23 avril. Ce seul meuble est aussitôt adopté par la chapelle car il lui redonne sa véritable destination. Il fait très chaud, presque orageux. Je fais discrètement un premier essai en mettant la statue sur son autel, avec le petit buste du P. Marie-Antoine à côté. Le résultat est magnifique. Le lendemain il fait encore plus chaud, et dans la chapelle on commence à installer le long des murs des grilles pour les photos et les tableaux. Je suis émerveillé par l'ambiance qui commence à régner dans cette chapelle, les imperfections et les misères sont masquées par ces grilles en partie recouvertes "artistiquement" de papier et de plantes vertes qui prennent place aux bons endroits. La chapelle est en fête.


Nous voici au samedi 25 avril, il a plu toute la nuit et il pleut encore. Grosse inquiétude pour demain. Dernières mises au point. Je promets d'être présent de bonne heure pour attendre la première visite du village prévue à 10 heures jusqu'à 11 heures, puis la seconde à 14h.30 et l'on m'a demandé de faire un "historique" du lieu.
Enfin arrive ce dimanche 26 avril. Il est à peine huit heures du matin, les routes du village sont barrées, les habitants commencent à déballer sur le trottoir aux abords de la chapelle. C'est dans cette ambiance qu'arrivent en grande pompe Notre-Dame de la Braconne et le P. Marie-Antoine. Un superbe bouquet d'iris les attend. Posés sur l'autel, ils accueillent avec leur sourire les premiers visiteurs qui arrivent à 8h.30. Sur une petite table à l'entrée, de la documentation offerte, historique de la chapelle, le P. Marie-Antoine et l'APMA... Curieux et timides, ils approchent: c'est la première fois qu'ils voient la chapelle "ouverte", elle est restée fermée plus de trente ans.
La première visite commentée n'ayant lieu qu'à 11 heures, je vais faire un tour au village. Tous les habitants se sont levés de bonne heure pour déballer devant leurs portes, les uns en étal de vide-grenier, d'autres exposent animaux sauvages de la forête de la Braconne toute proche empaillés, voitures anciennes... des brocantes improvisées dans les garages, une véritable fourmilière. De temps en temps je retourne dans la chapelle qui ne désemplit pas. Il en sera ainsi toute la journée jusqu'à 18h.30.
A 10h. le soleil est enfin levé et le premier adjoint de la commune prend la parole avant de faire visiter son village. Arrêt devant la Maréchalerie (disparue depuis 1960), une auberge (fermée depuis longtemps), le centre de dressage de chiens, le taxidermiste, le logis du lieu et enfin la chapelle. Il est plus de 11 heures et c'est mon tour. Je fais renter le petit groupe qui se serre un peu et tout d'un coup un silence profond: je comprends que c'est à moi de parler! Mot de bienvenue, présentation de la statue, j'explique le pourquoi de la présence de ce petit buste en plâtre à ses côtés, et j'évoque l'histoire du lieu. La bienveillance de l'assemblée, ses sourires, ses petites larmes au coin des yeux tout brillants, tout cela est inoubliable.
A la fin, chacun veut enrichir ce survol, les uns se souvenant de leur première communion, évoquant les baptêmes familiaux, les plus anciens montrent à leurs enfants et petits-enfants leurs visages sur les cartes postales. Bref, c'est presque les retrouvailles d'une grande famille sous le regard de nos protecteurs. Et il en fut ainsi toute la journée. Parmi les questions, certains me demandent si j'accepterais un concert? une nouvelle exposition? une messe? un mariage dans cette chapelle... Je réponds oui à tout en précisant que cela ne dépend pas que de moi...
Ces portes ouvertes et cette exposition de cartes postales anciennes ont permis à la population locale de retrouver leur chapelle en tant que bâtiment et de satisfaire des curiosités. Il faut à mon sens encore beaucoup de prières et murissement des cœurs pour qu'elle retrouve enfin des paroissiens et un culte. Ce sont surtout prières et vœux que je demande pour que, si notre Seigneur le désire, elle soit, sous sa protection et celle de Notre-Dame, réouverte non seulement à des expositions, animations culturelles, mais aussi à la louange et pour la gloire de Dieu.
ET IL N'Y AVAIT PAS FOULE NI SIX HEURES D'ATTENTE... J'AI OUVERT LA CHAPELLE À 15 HEURES
ET UNE PETITE TRENTAINE DE VISITEURS EST VENUE.

Bien sûr, parmi les questions, celle qui est revenue le plus souvent est: d'où viennent ces ornements? La réponse en a déconcertés plus d'un: le tabernacle a été trouvé chez un brocanteur où il était transformé en nichoir à poule (il a été restauré depuis, bien sûr!), la chasuble faisait partie d'un lot que j'ai trouvé chez un brocanteur dans un carton moisi qui était resté plusieurs mois sous une gouttière en train de pourrir. Quant à la chape, elle servait de nappe de pique-nique à des brocanteurs dans une brocante à Saint-Sulpice à Paris. Malgré ces traitements, je reste étonné de l'état de conservation des tissus...
Dans cette photo, on ne voit pas la petite étagère à gauche toute proche, sur laquelle sont mes deux "amis" de Toulouse: sainte Germaine et le P. Marie-Antoine de Lavaur, ils regardent l'autel. Ils ont tous les deux suscités des questions: qui sont-ils? Mais l'auditoire fut rassuré quand j'ai dit qu'un pétrin miraculeux de sainte Germaine était conservé dans un couvent de Saint-Yriex (au nord d'Angoulême) et que le P. Marie-Antoine est venu dans le Confolentais... ils ont été adoptés tous deux sur le champ.
J'avais aussi apporté, garnissant la nef, un chemin de croix, tout simple, acheté dans une boutique tenue par des religieuses à Paris, près de l'église Saint-Sulpice, 8 rue Madame. Ce type de magasin est malheureusement fort rare et mériterait d'être connu. Il y a de tout, des calices, statues, tissus pour ornements liturgiques, cierges.
J'ai eu parmi les visiteurs deux personnes qui ont tenu à faire brûler deux bougies, j'ai vu des membres du Conseil Municipal, mais M. le curé n'a sans doute pas pu se déplacer. Le 17 août, la Municipalité m'avait demandé d'ouvrir la chapelle à l'occasion d'un pique-nique organisé juste derrière la chapelle par le club hippique. J'ai accepté et, à la fin de la visite, on m'a demandé de venir au pique-nique et là, la Municipalité m'attendait, je me demandais pourquoi. C'était pour me remercier d'avoir pris en charge la restauration de cette chapelle, de l'ouvrir à tout le monde et on m'a offert une photo ancienne, "la" photo de la chapelle, l'original, qui représente la sortie de messe dans les années 1910. N'est-ce pas merveilleux?
La photo n'étant pas très bonne, je précise: l'orfroi de la chasuble est un canevas représentant un enlacement de fleurs de lys sur un fond bleu. Elle est présentée sur une aube "à la romaine" avec des dentelles que l'on ne voit pas très bien sur la photo car le fond est blanc. La chape est ornée d'un canevas représentant le Bon Pasteur, Notre Seigneur portant autour du cou un agneau.

l'électricité. Quelle évolution!
DEPUIS LA CHAPELLE DE L'IMMACULÉE-CONCEPTION DES CLARISSES JUSQU'À LA CATHÉDRALE. JE PENSAIS BIEN SÛR À NOTRE-DAME DE LA BRACONNE.
SIGNE BIENVEILLANT DE NOTRE-DAME, JE LE CROIS, LE LENDEMAIN J'APPRENAIS...
Le lendemain un courrier m'apprenait que les travaux commençaient: les ouvriers étaient à l'intérieur de la chapelle, alors qu'ils m'avaient dit qu'ils avaient des chantiers en cours et qu'ils n'entreprenaient rien en décembre!
Depuis le 16 décembre, le compteur électrique est installé, une étape importante dans la restauration de cet édifice. Les travaux intérieurs ont donc débuté mi décembre. Il est temps, le plâtre du mur au fond de l'église s'effrite et tombe par plaques. En octobre dernier, en faisant le point avec le peintre, j'ai pu découvrir au-dessus de l'emplacement du maître-autel des traces de peinture en forme de médaillon bleu ciel. J'ai donc aussitôt demandé sa restitution avec une fine bordure or.
Avant toute peinture sur les murs, un travail d'assainissement et d'isolation des parties les plus humides est nécessaire. C'est ce travail qui est en cours, la semaine de Noël étant une semaine chômée par les ouvriers, sera donc bienvenue pour le séchage avant de reprendre les travaux de peinture. J'ai demandé une restauration la plus respectueuse possible de son état actuel, il ne s'agit pas de tout refaire à neuf, mais de reprendre les parties les plus abimées le plus discrètement possible. Reprise des murs pour refaire dans les parties manquantes les -fausses- pierres en plâtre, masquage des nombreuses traces de suintement des eaux, des traces des coups les plus visibles... Au-dessus de l'autel, le médaillon bleu ciel sera refait à l'identique. Au milieu de ce médaillon, j'y mettrai un très beau crucifix que l'on m'a donné. En dessous, je fais remettre les trois tablettes pour y poser trois statues en bois d'inspiration baroque que j'ai faites faire pour la chapelle. Il s'agit de saint Médard (patron de Brie), saint Roch (un grand ami) et Notre-Dame qui ouvre ses bras vers les fidèles et écrase le serpent avec son pied.

Je laisse le plafond neuf en bois à l'état brut. Je le trouve très bien ainsi, il "rajeunit" et éclaire l'ensemble. Justement, l'éclairage pose problème. Je ne veux pas en faire une salle des fêtes, mais j'ai demandé des spots à la fois lumineux et non criards. Le choix est difficile et j'ai fait confiance à l'électricien qui m'a expliqué qu'il fallait faire attention car de nombreux modèles de spots chauffent, ce qui pourrait être dangereux. Le plafond ne supporteraient pas des lustres, les poutres sont trop faibles...
Pour Noël, je devrais récupérer le grand crucifix. En effet, lorsqu'on me l'a donné, la croix en bois était peu solide et le Christ était recouvert d'un horrible badigeon jaunâtre. Au mois de novembre j'ai trouvé dans le village une personne -ébéniste de son état- qui a bien voulu me le restaurer et enlever cette peinture. Son visage s'est illuminé quand je lui ai dit que c'était pour la chapelle de "son" village!
N.D. de la Braconne, sept. 2011

Nous voici en septembre 2011: Notre-Dame de la Braconne est honorée d'une vraie chapelle. Il n'y manque plus que l'autorisation d'y célébrer la Messe. Un bonheur que Jean-Luc confie au Seigneur, à la sainte Vierge, et au Père Marie-Antoine à qui l'on donne, au missionnaire qu'il a été, une place d'honneur. La statue de Notre-Dame de Lourdes est partie en restauration: Jean-Luc a découvert en la nettoyant, sous une eau blanche et chargée d'une espèce de plâtre, les couleurs d'origine de la statue, auxquelles on va tâcher de leur restituer tout leur éclat.
14 octobre 2011: Et voici revenue, magnifiquement restaurée, Notre Dame de Lourdes et de la Braconne!
La chapelle Notre Dame de la Braconne reprend vie. Pour Jean Luc Augustin l’actuel propriétaire le 23 décembre restera un jour inoubliable.
Depuis 5 ans le maître des lieux, tombé amoureux de la chapelle à sa première visite, travaille d’arrache pied pour restaurer l’oratoire situé à l’entrée du village des Frauds à Brie.
Mardi dernier plus 60 personnes ont assisté à un concert de Noël donné par l’ensemble des flûtistes Amantius de l’association Chanteboixe.L’occasion pour toutes les générations de se retrouver autour des chants de Noël dans un lieu parfaitement rénové dans le respect de l’architecture initiale volontairement modeste « L’idée
est de faire revivre la chapelle et de partager ma passion du patrimoine avec les habitants des Frauds, nous rencontrer à quelques heures de Noël autour de la crèche et chanter ensemble ce moment de joie » se réjouit Jean Luc Augustin.
Les participants ont été ravis et ont repris en cœur « Mon beau sapin, Vive le vent, Douce nuit » et beaucoup de refrains dans la pure tradition de Noël.
Jean-Luc Augustin présente la restauration de la chapelle
et fait partager sa passion pour le patrimoine au service des hommes.
LES COMMENTAIRES:
Merci à M. Augustin de nous avoir ouvert les portes de sa chapelle et de nous permettre de partager de bons moments ensemble. Cette rencontre a été un beau préambule aux fêtes de Noël, un instant bien sympathique en toute simplicité.
Écrit par : Michèle | 28/12/2013
Un grand merci Mr Augustin et félicitations pour la restauration de la chapelle.
Merci aussi aux flûtistes d'Amantius et félicitations aux choristes des Frauds
avec comme chefs de chœur Guy "l'actuel" et Michel "le futur", Maires de Brie bien sûr!!!
Nous avons passé un moment très agréable
Écrit par : Delmotte T | 28/12/2013
Des moments très sympas, parce que très simples.
Un bon moment ensemble,où on se sent plus proches les uns des autres.
Merci à tous les organisateurs, à M. Augustin pour la défense de ce beau patrimoine local.
A renouveler et à partager avec d'autres encore...

Le P. Laurent Maurin, curé de Brie, anime
ce Rosaire de Noël en faveur des Chrétiens d'Orient
prié et médité par 25 à 30 paroissiens.
Un précieux encouragement, pour lequel le prêtre,
très occupé comme tous les curés de France aujourd'hui,
est remercié, ainsi que les paroissiens
tout heureux de voir leur chapelle revivre.
Et la certitude que Notre-Dame de la Braconne a porté
cette prière et les efforts de Jean-Luc Augustin jusqu'à sa Divin Fils.
N.D. de la Braconne , 8 septembre 2016




J’avais bien reçu les flambeaux et protège flamme juste à temps, nous les avons allumé. Dans la chapelle, nous avons ainsi accueilli la Lumière avec nos flambeaux dans nos mains un peu froides car il ne faisait pas très chaud, en chantant « Vierge de Lumière tu es le sourire... ».
Lecture de l’Evangile du Jour par le Père Laurent Maurin, puis récitation du Chapelet. Chaque dizaine était précédée d’un couplet de l’Ave Maria de Fatima en hommage au centenaire des Apparitions.
Nous avons terminé par un « Venez Divin Messie » durant lequel la bougie de la lumière de Bethléem qui avait été mise dans la crèche a été remplacée par l’Enfant Jésus porté par deux enfants de l’assistance .....
Noël 2016

MISSION A CONFOLENS (CHARENTE) DU PÈRE MARIE-ANTOINE - 1881
"LE SAINT DE TOULOUSE - VIE DU P. MARIE-ANTOINE" PAR LE P. ERNEST-MARIE DE BEAULIEU
On garde le souvenir du P. Marie-Antoine à Confolens où il donna une mission en 1881. Une Croix dressée sur les ruines d'un château dominant la ville en demeure le monument et rappelle une rude bataille livrée au jour de la clôture.

1. Juin 1881 : Loi sur la liberté de réunion