Prier avec saint Antoine de Padoue
L'ŒUVRE ÉCRITE DU PÈRE MARIE-ANTOINE RÉÉDITÉE
Editions du Pech
PRIER AVEC SAINT ANTOINE DE PADOUE
NEUVAINE
P. Marie-Antoine, pourquoi saint Antoine de Padoue est-il si populaire ?
« Lisez ces mots écrits en lettres d’or dans la chapelle de son tombeau : « Venez à moi, vous tous qui travaillez et qui souffrez, venez, je vous soulagerai. » Depuis sept siècles, ce cri se fait entendre jusqu’aux extrémités de la terre. Tous les travailleurs, tous les malheureux qui l’ont imploré, ont été soulagés et consolés. Jamais on ne le prie en vain. Quand la grâce temporelle demandée n’a pas été obtenue, c’est toujours pour en recevoir une bien plus grande d’ordre spirituel. Tous vont à lui parce qu’il est l’ami de tous, dans les grandes détresses comme dans les plus petits malheurs. »
En illustration de cette dernière page de couverture, la fresque de la voûte du chœur de l’église Saint-Antoine à Cognac, représentant la Vierge, l’Enfant-Jésus, saint Antoine, le P. Marie-Antoine et la miraculée, la maman aveugle et ses trois enfants. Une guérison du P. Marie-Antoine à l’entrée des Grottes des Espélugues, à Lourdes, rappelée aussi par un vitrail de la Basilique de Notre-Dame de la Trinité à Blois.
Cette neuvaine du P. Marie-Antoine, vous ne serez pas surpris qu’elle ne ressemble à aucune autre. Les méditations sont courtes, mais nous font cheminer à travers les différentes facettes de la vie et de la personnalité du célèbre franciscain qui connut saint François. Voici ce que nous en dit le P. Marie-Antoine :
« La Rédemption est le chef-d’œuvre de Dieu. Or, il y a des époques, heureusement rares dans la vie de l’humanité, où le monde semble perdre complètement le fruit de la Rédemption. Il se refroidit, dit l’Église, comme on se refroidit aux approches de la mort. C’est un de ces moments décisifs, prévus par le prophète, où Dieu a besoin de renouveler son chef d’œuvre. Il en fut ainsi à la fin du XIIe siècle. Pour le renouveler, qu’a fait le Seigneur ? Il a envoyé au monde, dit l’Église, son grand serviteur, François d’Assise. Mais il ne suffisait pas que le feu lui soit rendu. Il fallait le répandre et le communiquer. Dieu y a pourvu. Ce fut saint Antoine de Padoue ».
Vous y trouverez la charmante prière que saint Antoine adressa à la sainte Vierge dès son enfance et qu’il conserva toute sa vie au fond de son cœur :
Ô Marie, vous la glorieuse, la tendre Mère de Jésus, soyez toujours ma Mère !
Ô Jésus, vous le grand Roi des Anges, le Maître souverain de toutes choses,
soyez le Roi de mon cœur, le Maître souverain de mon âme, mon bonheur et ma vie.
Et la prière que Marie adressa à saint Antoine quand elle lui confia l’Enfant-Jésus :
Je te confie Jésus, garde pour la terre ce trésor,
afin qu’aux grandes heures de tristesse, la terre le trouve toujours dans tes bras,
pour sa consolation.
Double témoignage du seul amour possible, l’amour de Dieu, l’amour qui nous vient de Dieu, prêt à se répandre en nous et par nous autour de nous. En particulier, par la prière qui nous rend si puissants et si notre intercesseur est le « Saint aux miracles » comme il on l’appela dans tous les temps : « Vouloir compter ses miracles, c’est impossible, écrira de lui un contemporain. Il vaut mieux dire que le miracle s’est incarné en lui, et que, pour lui, le miracle serait de cesser de faire des miracles. » Il Santo di tutto il mondo, l’appellera Léon XIII. À votre cœur d’en choisir la traduction, le Saint du monde entier, ou le Saint de tout le monde.
La belle prière, commune à chacun des jours de la neuvaine, au début du livret, prend un visage un exercice toujours risqué : le visage de saint Antoine par le Maître de Rieux, sculpteur anonyme mais reconnu du XIVe siècle, du Musée des Augustins de Toulouse. Un visage, un regard, qui surprend, attire, retient, remplit d’espérance et donne une profondeur et une confiance étonnantes à la démarche spirituelle de nos supplications.
Et il n’y manque ni la Litanie de Saint-Antoine de Padoue, ni la Prière pour retrouver les objets perdus.
Un mot, avant de terminer, sur la présence de saint Louis de Toulouse, cher au P. Marie-Antoine, dans une peinture du XVe siècle illustrant le livret, présenté entre saint François d’Assise et saint Antoine de Padoue. Fils de roi, il fut ordonné prêtre, reçut l’habit des capucins et fut nommé évêque de Toulouse la même année 1296, à 22 ans. Il mourut l’année suivante de la tuberculose, à Brignoles en Provence, alors qu’il se rendait à Rome pour assister à la canonisation de son grand’oncle, saint Louis de France. Le couvent capucin que le Père fonda à Toulouse en 1861, lui fut dédié.
Le livret, très coloré, aux illustrations abondantes, en quadrichromie, de format 12 cm x 16 cm, a 24 pages ; il est proposé, comme les autres livrets, au prix public de 4,5 €.
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