Saint Louis d'Anjou, évêque de Toulouse.
Inauguré en 1861, le couvent est dédié au moine franciscain saint Louis d’Anjou, petit-neveu de saint Louis roi de France, météorique évêque de Toulouse de 23 ans au visage d’ange, le temps de distribuer aux pauvres les trois-quarts des revenus de son évêché. Il mourut dix-huit mois plus tard, le 19 août 1294, d’une fièvre maligne. Tandis que Notre-Dame des Anges est déclarée titulaire de la belle chapelle conçue par l’architecte Henri Bach.
La chapelle telle qu'on peut la voir aujourd'hui avec le tombeau toujours fleuri.
De style roman très épuré, une belle harmonie de blancs et de gris met en valeur les sculptures sur bois de l’autel, la chaire, la table de communion, dessinées par Bach. Notre-Dame des Anges, dont la statue est l’œuvre de Fabiech, l’artiste lyonnais à qui l’on doit la première statue de Notre-Dame de Lourdes, celle de la Grotte, prend la place d’honneur au-dessus de l’autel. D’autres artistes viendront signer fresques et tableaux, Justin Pibou, Bernard Bénazet et surtout Benjamin Constant. Tout disparaîtra en 1907, vendu à l'encan en même temps que le couvent, après la mort du vieux missionnaire, veilleur solitaire et redouté jusqu’à son dernier souffle.
Naissance de la Province de Toulouse c) La Province de France divisée en trois (suite)