Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
  
 
 
 
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1. Les Capucins après la Révolution

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EN FRANCE


LES CAPUCINS APRÈS LA RÉVOLUTION

Les Frères Mineurs Capucins, Frères mendiants, Frères prêcheurs car tels sont leurs charismes, sont en France depuis 1830, après quarante ans de désert, poussés à l’exil par le vent de la Révolution. Particulièrement populaires, ils seront les premiers religieux à jouir dans le pays d’une paix relative à la suite d’un jugement favorable de la Cour royale d’Aix en juin 1830, sur plainte du procureur.  Ce dernier jugeait illégale une procession des Capucins à Marseille de leur couvent jusqu’à la cathédrale.

Leur présence en France ainsi officialisée de fait, l’Ordre les a d’abord mis sous l’autorité d’un Commissaire général qui dépendait du supérieur général siégeant en Italie. Puis un ministre provincial est nommé pour la France en janvier 1845, le P. Michel-Ange de Rossilion. A cette époque, l’Ordre possède 767 couvents dans le monde, et 11.152 religieux, dont 58 en France. Deux ans plus tard succède au P. Michel-Ange le P. Laurent d’Aoste qui règnera neuf ans. Le P. Archange, élu à sa succession pour trois ans en 1856, ne sera donc que quelques mois le maître du novice Léon Clergue, le futur Père Marie-Antoine, arrivé le le 28 mai 1855.

En fait, les fondations des Frères Capucins se sont régulièrement succédées en France dès l’avènement de Louis XVIII, mais non sans difficultés car elles étaient, comme l’ensemble des ordres religieux, plus ou moins tolérées, privées d’une autorisation légale qui n’est jamais venue : Châtillon en Val d’Aoste en 1817, Chambéry en 1818, Crest en 1820, Aix en 1825, Marseille en 1826, où l’on construit de 1834 à 1837 le premier couvent depuis la Révolution, Lyon en 1835, Paris et Bayonne en 1852 et Périgueux en 1856. A ce moment-là, la province de France compte 95 capucins. Elle doit décliner ou remettre à plus tard un certain nombre de fondations réclamées par de nombreuses villes, faute de vocations. "Tant de ruines restent à relever".

  Naissance de la Province de Toulouse. a) Une longue tradition franciscaine (suite)

 

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