Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
  
 
 
 
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St Antoine de Padoue... parlons-en avec le P. Marie-Antoine

  PAROLE D'APÔTRE

 

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avec le Père  Marie-Antoine1      
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Saint Antoine de Padoue participe à la Trinité séraphique magnifique reflet de la Sainte Trinité :
« Dans la Trinité franciscaine, saint François père et source de vie séraphique, se complaît dans saint Antoine de Padoue sa splendeur et son Verbe. Saint Bonaventure, le docteur séraphique, est aussi, à la fois, lumière et amour. Quel Ordre religieux a fait son entrée dans le monde avec un tel éclat, ayant à la fois un fondateur comme saint François, un orateur comme saint Antoine de Padoue, et un théologien comme saint Bonaventure, tous les trois illustrant ensemble l’Église de Dieu ? »

 

A propos de la chasteté : « L’homme en saint Antoine, a retrouvé toutes ses gloires perdues et toute sa grandeur première . Il était un lis vivant : aussi Jésus, qui se plaît parmi les lis, faisait-il ses délices d’être dans ses bras. Jamais, en lui, les sens n’ont, un seul instant, troublé l’ordre de l’amour. Sans le péché originel, il en serait ainsi pour tous : les sens, demeurant dociles à l’âme, ne se seraient jamais révoltés, et l’amour serait toujours demeuré chaste et pur comme l’amour d’une mère : cette révolte des sens, cette perversion dans l’amour est la plus grande humiliation de l’homme et son plus grand châtiment. Aussi la chasteté est-elle le plus grand triomphe de la rédemption et la vertu la plus glorieuse. Elle élève l’homme au-dessus de lui-même et la grâce de Dieu peut seule la donner. »

 

Le prédicateur du Cœur de Jésus : « Saint Antoine était autrefois souvent représenté caressant d’une main l’Enfant-Jésus, et de l’autre portant un cœur enflammé. C’est dans le Cœur de Jésus qu’il a cueilli les fleurs qui embaumaient son âme. Là était le nid de son repos et son paradis de délices. Il semble qu’il ait prophétisé que le Cœur de Jésus serait le remède suprême à la fin des temps. Il interprétait ainsi ces paroles de l’Écriture : Cor dabit in consummationem operum. Ô, bien-aimé saint Antoine, obtenez-nous un grand amour pur le Cœur de Jésus ! »

 

Le miracle de la confession : « Un jeune homme se présente à lui avec une telle douceur, une telle contrition, qu’il n’a pas la force d’énumérer les grands crimes dont il n’ose espérer le pardon. « Écrivez-les sur cette page », lui dit le Saint. Le jeune homme obéit, Antoine prend la page, il la met sous les yeux du jeune homme, et, pendant qu’il lui donne l’absolution, la page devient plus blanche que la neige. »

 

Le saint des miracles : « Thaumaturge veut dire : Faiseur de miracles. Or, parmi les invocations adressées à saint Antoine de Padoue et tirées de la Bulle de canonisation et des écrits de saint Bonaventure, on lit celle-ci : « Ô saint Antoine, le plus illustre des Thaumaturges ! » Jamais saint, en effet, n’a fait, pendant sa vie et après sa mort, de si nombreux et de si étonnants prodiges. Grégoire IX l’affirme dans la Bulle de sa canonisation en le proclamant « le grand Thaumaturge de l’Église universelle ». Et un historien contemporain, témoin des merveilles qui s’accomplissaient à son tombeau, s’écrie dans le ravissement : « Vouloir compter ses miracles, c’est impossible. Il vaut mieux dire que le miracle s’est comme incarné en lui, et que, pour lui, le miracle serait de cesser de faire des miracles. » « Il Santo de tutto il mondo » a dit Léon XIII : « C’est le Saint du monde entier, c’est le Saint de tout le monde »

La popularité de saint Antoine de Padoue dans nos églises. « Allez dans nos basiliques et nos cathédrales, comme dans nos humbles chapelles et nos petites églises de campagne. Vous y trouverez partout une grande ou une petite statue de saint Antoine de Padoue devant laquelle brillent toujours des cierges, où toujours les fleurs abondent. Et le bon Saint n’est jamais seul, car il a toujours des prières à écouter et des actions de grâce à recevoir. »

 

Le Saint qui a choisi la France pour renouveler son apostolat : « La France, la nation aimée de Dieu, qui veut faire par elle – les Papes l’ont bien souvent rappelé- des grands gestes dans le monde. N’est-ce pas en France que le Sacré Cœur a voulu placer son trône, pou régner de là sur toutes les nations ? N’est-ce pas en France que Marie Immaculée est venue apporter son message d’amour, y attirant par ses miracles et les splendeurs des manifestations qu’elle a demandées et qu’elle préside de sa Grotte, les peuples du monde entier ? C’est pour la même raison que saint Antoine a voulu prendre le sol de la France pour y multiplier ses merveilles. Il avait, de plus, le motif de son apostolat dans ce pays, si vite interrompu. Il avait hâte de le reprendre, et c’est bien ce qu’il est venu faire à Toulon, pour y renouveler ses grands miracles et y prêcher, par l’Œuvre du Pain des Pauvres, l’amour de Jésus, qu’il porte dans ses bras, et l’amour des indigents qui furent ses préférés sur la terre. »

 

Le Saint des objets perdus : « Voici comment s’exprime le P. Nouet, dans sa méditation pour la fête du Saint : « …Dieu fait éclater la sainteté de saint Antoine de Padoue par une multitude de miracles. Tous les peuples recourent à lui dans tous leurs besoins, surtout pour retrouver les choses qu’ils ont perdues ou égarées. Faites-en l’expérience à la première occasion. Tel est le crédit qu’il a auprès de Dieu pour ce sujet. Quand la grâce demandée dans l’ordre temporel n’est pas obtenue, c’est toujours pour en recevoir une bien plus grande dans l’ordre spirituel. Souvent nous perdons la présence de Dieu. Souvent notre esprit s’égare et perd l’attention dans nos prières. Souvent nous perdons la charité, la dévotion et la grâce par notre négligence, sans nous en mettre en peine. Que nous serions heureux, ô grand Saint, si, par l’entremise de vos prières, nous pouvions retrouver ces biens de l’âme ! »

 

Saint Antoine multiplie ses merveilles pour l’œuvre du Pain des Pauvres. « Lu dans le journal La Croix : « Bon saint Antoine, si vous m’obtenez telle grâce, je vous promets tant de pain pour les pauvres. » Cette demande étant écrite sur un bout de papier, vous l’introduisez dans un tronc placé à côté de l’autel de saint Antoine de Padoue. Et puis vous faites une bonne et fervente prière. Soyez sans crainte, vous n’êtes pas seul à faire semblable demande. C’est par dizaines, par centaines, par milliers même, que saint Antoine de Padoue en reçoit chaque jour. Et il y en a de toutes sortes et de toutes provenances. Allez par exemple à l’Alhambra, cet ancien théâtre, ancienne salle de danse, de conférences, de jeu, la salle des fêtes par excellence de Bordeaux : elle s’appelle aujourd’hui Notre-Dame de la piété, elle est occupée par des moines et sert de lieu de réunions pour les œuvres de Dieu, plus particulièrement celle du Pain de saint Antoine. Vous le verrez de vos yeux. Ici c’est un magistrat, là un soldat, ailleurs une modeste ouvrière, un jeune homme, un prêtre, toutes les classes de la société défilent sans respect humain et avec une confiance entière. J’ai compté en un seul jour 75 demandes ayant un objet différent, soit pour un bien temporel, soit pour un bien spirituel : argent, santé, vocation, que sais-je ! –Et le bon saint Antoine mérite-t-il cette confiance ? S’il ne la méritait pas, on ne la lui accorderait pas. Il la justifie par les faveurs sans nombre qu’il obtient à ceux qui s’adressent à lui tout simplement, tout pieusement. »

          « L’œuvre du Pain des Pauvres, œuvre simple et sublime ! Œuvre de salut parce qu’elle en fait accomplir, à la fois, les deux conditions essentielles : la prière et la charité. La prière qui attire la grâce, la charité qui couvre la multitude des péchés. Voulez-vous obtenir une faveur, il faut prier et promettre de faire la charité. L’avez-vous obtenue, il faut au plus vite accomplir la charité promise. »

 

Le Saint qui console : Autant notre esprit a besoin de lumière, autant notre cœur a besoin de consolation. Allez à saint Antoine de Padoue quand votre cœur est désolé. Allez à lui, venez dans son sanctuaire, priez à ses pieds : jamais vous n’en sortirez sans avoir été consolés. Les miracles de tendresse de ce Saint sont encore plus nombreux et plus émouvants que les miracles de puissance et de lumière. La douceur est le cachet particulier de son culte, et on voit bien qu’il met ses délices à répandre dans tous les cœurs la consolation et la paix. Que d’âmes dans l’angoisse ont trouvé près de lui le bonheur ! Que de familles affligées, dont le désespoir était devenu le partage, on vu, avec une petite image, une petite statue de saint Antoine de Padoue, la joie et la sérénité rentrer dans leur foyer ! »

« Saint Antoine, soyez toujours présent pour me consoler et adoucir ma tristesse ! Répandez une eau limpide sur mes aridités. Mettez un baume sur mes plaies. Redressez dans mon cœur les tortueux sentiers. Réchauffez mes tristes froideurs, et faites brûler toujours en moi les feux du saint amour. Avec cet amour, ô grand Saint, plus rien ne me manquera sur la terre, et j’y goûterai déjà les délices du ciel. Amen »

 

Le Saint qui soulage. « On peut lire à Padoue, en lettres d’or au-dessus du tombeau qui renferme ses saintes reliques : venez à moi, vous tous qui portez le poids de la douleur, de la souffrance, de la pauvreté, et je vous soulagerai. »

 

Avec saint Antoine, il n’y a pas une mais cent mille statues miraculeuses. « Nous recevions d’Italie, il y a à peine quelques jours, la lettre suivante : « Mon Révérend Père, nous apprenons qu’en France il y a une statue miraculeuse de saint Antoine de Padoue. Veuillez nous dire dans quelle ville elle se trouve, nous enverrons de suite notre offrande. » Voici notre réponse : « En France, ce n’est pas une seule statue de saint Antoine de Padoue qui est miraculeuse, toutes le sont, et il y en a cent mille. Toutes le sont en ce sens que, dès que la statue est placée, on vient de suite prier le saint, on lui demande des faveurs, en lui faisant une promesse de pain pour les pauvres, et les pauvres sont partout abondamment nourris parce que, si la faveur qu’on demande est utile à la gloire de Dieu et au salut de l’âme, elle est toujours infailliblement obtenue. Qu’on établisse en Italie et dans toute la terre l’Œuvre du Pain des Pauvres, et les mêmes miracles s’opèreront partout. Léon XIII n’a-t-il pas dit : « Ce Saint est le saint de tout l’univers », E il santo de tutto il mondo ? »

 

Les trois grands miracles que nous sommes certains d’obtenir. « On ne peut contempler le divin Enfant Jésus dans les bras de notre Saint bien-aimé, sans qu’une céleste clarté vienne illuminer notre esprit, une suave consolation réjouir notre cœur et la certitude du triomphe sur le mal faire tressaillir nos âmes. C’est le triple bonheur qu’éprouvait lui-même notre Saint lorsqu’il tenait dans ses bras Celui qui est le trésor du ciel et de la terre, la béatitude des élus et la récompense des triomphateurs. Impossible de contempler le divin Enfant dans les bras de saint Antoine de Padoue sans entendre un écho du merveilleux cantique du saint vieillard Siméon : cantique de lumière, de consolation et de triomphe. Saint Antoine de Padoue porte dans ses bras le même divin Enfant et il obtient tout du divin Enfant. Par lui, il fait retrouver tout ce qui était perdu. Or, nous avons tout perdu : lumière pour l’esprit, consolation pour le cœur, victoire sur l’enfer. Adressons-nous à Saint Antoine de Padoue, nous retrouverons tout.»

 

1. Cette page est tirée des œuvres du P. Marie-Antoine: Les Grandes Gloires de saint Antoine de Padoue, Une Fleur à saint Antoine, Le Saint de notre époque: une Fleur pour les treize mardis de saint Antoine de Padoue, Saint Antoine de Padoue tenant dans se bras le divin Enfant-Jésus.

Voir aussi: L'Œuvre du Pain de saint Antoine (suite) et suivantes. Prier avec saint Antoine de Padoue (suite)




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