Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
  
 
 
 
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Mes Souvenirs

L'ŒUVRE ÉCRITE DU PÈRE MARIE-ANTOINE RÉÉDITÉE


"Quand ma bouche ne pourra plus parler, que ceci parle encore"

 

 Editions du Pech

MES SOUVENIRS

SUIVIS DE SON TESTAMENT SPIRITUEL ET DE ONZE DE SES POÈMES

 

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Imaginez la scène. L’abbé Joseph Périlié, le neveu très cher du P. Marie-Antoine, devenu prêtre, vient d’être nommé curé de Missècle dans le diocèse d’Albi. Une mission, même courte, dans la paroisse facilitera ses débuts. On est en 1894, au commencement du mois de septembre. L’abbé en profite pour renouveler sa demande, avec une particulière insistance.

- Mon oncle, il faut écrire vos souvenirs, surtout ceux, déjà lointains, d’avant la guerre de 70, une époque si différente de notre monde d’aujourd’hui. Il se dit tellement de choses sur vous, vous devez nous éclairer, faire des mises au point.

Ses  confrères capucins ne sont pas en reste pour réclamer de leur illustre ancien qu’il mette par écrit des points d’histoire essentiels pour leur communauté, tels que la fondation du couvent, son rôle à Lourdes dans ses débuts, ou comment se manifeste effectivement et de façon concrète l’action de Marie dans ses missions, dans sa vie. Le P. Marie-Antoine trouve toujours le temps d’acquiescer à leurs souhaits. Il dort trois heures par nuit, et même si les confessions des paysans démarrent très tôt, vers 4 h.30, il peut écrire, prier et écrire.

- Et puis, ajoute l’abbé Périlié, tout ce bien que vous avez fait tout au long de votre apostolat si fécond, pourrait être continué par la lecture de ces pages de souvenirs, dans une mesure que Dieu voudra sans doute abondante et efficace.

Et c’est ainsi que le Missionnaire commença à écrire ses souvenirs en la fête du Rosaire, les terminant le dimanche suivant, fête de la Maternité de Marie.  

Un récit haut en couleur, et le témoignage de foi que l’homme peut tout, jusque faire des miracles, simplement en remettant tout, dans une confiance absolue, entre les mains de Dieu. En faisant sienne cette parole de l’Évangile : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Dieu qui vit en moi. » Et sûr, confiant de pouvoir compter, dans la mission qui est la sienne- chacun d’entre nous a une mission particulière, personnelle- sur la puissante intercession de la Mère de Dieu, une Mère toute proche et profondément chérie, la meilleure, la plus aimante des Mères et si proche, si proche de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, qui ne peut rien lui refuser.

 

Le P. Marie-Antoine égraine, à travers ses souvenirs, avec une application et une ferveur contenue, les grâces qu’il a reçues de la Vierge Marie tout au long de sa vie. Pour obéir à Marie Immaculée, pour la servir en serviteur qui devra rendre des comptes de toutes ces grâces reçues, rien ne l’arrête, aucune limite humaine d’efforts, de fatigues, de luttes, pour sauver le monde, pour que le monde vienne à Lourdes où Marie a promis de l’attendre. Et avec, dans la tête et le cœur, toutes les ambitions pour le bien accueillir et le rapprocher du ciel, ce monde qui ne va pas bien.

 

Ces textes tout simples, limpides, écrits dans un complet détachement de soi, nous font comprendre, toucher du doigt, comment, l’amour se confondant avec la foi à l’état presque pur, peut faire un saint, au-delà de la personnalité de l’homme, et quels chemins il nous ouvre.

 

Le Testament spirituel qui suit et qui en est comme le couronnement, lui, est de 1904. Quelques poèmes, sacrés ou malicieux, des dernières années, achèvent ce portrait en action, divers et vrai, du missionnaire, à la fois représentatif et hors du commun, de ce XIXe siècle.

 

Sacrés ? Tels celui-ci :

"Que mon désert est grand! Que mon ciel est immense!
Mon cœur tourne et retourne, et par delà s'élance!
Où va-t-il? Où va-t-il? Oh! je sais bien le lieu.
Il vole vers le ciel! Il vole vers son Dieu!
Par la route d'en haut que l'Étoile a tracée,
Il veut suivre son cœur, ô Vierge immaculée."

 

Ou malicieux ? :

"Ruffin garde la porte, Hubert fait la cuisine,
Cuisine sans apprêt, sans ragoût : aubergine,
Ail, chou, rave, haricot sont surtout en faveur,
Mais la pomme de terre a la place d’honneur.
Le jardin, largement nous donnant pour partage
Ce que Noé mangeait avant le grand naufrage."

 

152 pages. Prix public : 12 €. En vente dans les librairies

et à l’APMA sur commande en 14 (cliquer ici)


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Catégorie : - Son oeuvre rééditée
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